Avec son premier film Canción sin nombre, Mélina León frappe fort. Lors du Festival international du film de Thessalonique, nous avons rencontré la réalisatrice péruvienne.

Canción sin nombre a été sélectionné cette année à la Quinzaine des Réalisateurs. Non content de cette sélection, le film parcourt les festivals les plus prestigieux et rafle tranquillement les prix : il a déjà gagné le Prix de la mise en scène à Thessalonique, le Prix du meilleur film à Stockholm et le Prix FIPRESCI à Montréal, pour n’en citer que quelques-uns.
Pour son premier long métrage, la réalisatrice péruvienne Mélina León peut se féliciter de cette moisson de récompenses. S’inspirant du scandale des enfants volés au Pérou, au début des années 80, scandale alors mis au jour par son père journaliste, Mélina León livre un film majestueux, en noir et blanc. Sa caméra suit Georgina, jeune femme quechua, tout juste accouchée, victime de ce vol terrible ; dans son combat pour retrouver son enfant, Georgina sollicite l’aide d’un journaliste, Pedro Campos.
Lors du Festival International du Film de Thessalonique, nous avons rencontré Mélina León, dont le film a frappé les esprits. Sa rencontre avec Pamela Mendoza, actrice principale du long métrage, sa jeunesse péruvienne puis son expatriation, son mode de travail : la réalisatrice donne libre cours à sa pensée.


Une interview publiée sur À-Voir À-Lire.com, visible ici.